Se lancer sur le Te Araroa trail sans aucune préparation physique et mentale est tout à fait possible. Par contre, gare aux blessures et aux heures passées à se maudire en se demandant bien « pourquoi est-ce qu’on n’a pas pris la peine de s’entraîner un minimum avant ? » Personnellement, je m’en suis mordue les doigts, de ne pas m’être organisée au préalable.
Si j’avais su à quel point ce serait difficile, physiquement, mais aussi mentalement, j’aurais clairement pris le temps de me préparer.
Afin que vous ne fassiez pas les mêmes erreurs que moi, j’ai décidé de vous concocter un article complet sur comment bien se préparer physiquement et mentalement avant de s’aventurer sur le TA.
Pourquoi se préparer physiquement avant de se lancer sur le Te Araroa trail ?
Le TA, comme toute autre randonnée longue distance, mettra votre corps à rude épreuve. Afin d’éviter les blessures et de préparer votre corps à endurer des efforts quotidiens pendant plusieurs mois, il est préférable de s’entraîner.
Comment s’entraîner pour le Te Araroa trail ?
On peut privilégier la course à pied et le vélo pour le cardio. Des exercices de gainage et de renforcement musculaire pour tenir sous le poids du sac à dos. Du yoga à profusion, pour gagner en souplesse, en gainage, et pour prendre l’habitude de bien s’étirer lorsque vous serez sur le trail. De la boxe et de la natation, qui sont deux sports très complets qui vous feront gagner en force, en cardio, en dynamisme et en explosivité. Pourquoi ne pas essayer l’apnée, qui est un outil extraordinaire pour travailler la relaxation et le lâcher-prise ?
Sans oublier bien sûr : la marche.
Avant de partir traverser des pays ou des continents à pied, Sarah Marquis marche environ 5 h par jour.
Alors bon, on n’est pas des pros, et je conçois bien que peu d’entre nous peuvent passer autant de temps à s’entraîner, mais si vous passez au moins quelques par semaine à randonner avec du poids sur le dos, c’est déjà pas mal. En ce qui concerne le poids du sac, il ne sert à rien de commencer à s’entraîner avec un sac monstrueux. Mieux vaut commencer à porter 5 ou 6 kg, et augmenter le poids au fur et à mesure des semaines.
S’entraîner avant de se lancer sur un trail longue distance, c’est aussi et surtout, la meilleure manière de tester le matériel : chaussures, sac à dos, filtres, toile de tente, sac à couchage, etc... Bivouaquez quand vous le pouvez et faites du dénivelé pour vous tester, ainsi que votre matos. Et si vous n’avez pas accès à la montagne, les kilomètres à plat comptent aussi !
Pareil pour la nourriture. Partir plusieurs jours ou même un week-end est une bonne façon de savoir ce qui vous convient le mieux en matière d’alimentation.
La relaxation
Une respiration ventrale et le relâchement des muscles après un entraînement aident énormément à la récupération. Meilleure qualité de sommeil, relâchement musculaire et prévention des blessures sont les quelques bénéfices d’une pratique régulière de relaxation. Pour une détente et une récupération optimale, le yin yoga est ma pratique préférée !
Si vous voulez accéder à des cours de yin yoga gratuitement, je vous (ordonne) conseille de liker cette page.
Lola a commencé à faire des live Facebook de yin yoga pendant le confinement et continue depuis. Elle est exceptionnelle et sa pratique est juste géniale. Toutes ses vidéos peuvent être suivies en live et / ou regardées par la suite. Un régal pour le corps, un délice pour l’âme et un réel plaisir pour le cœur.
Manger sainement
On ne peut parler d’entraînement sans mentionner l’alimentation. Une alimentation saine, c’est manger de tout et être à l’écoute de ses besoins. Comme toujours, on évite les sucres raffinés, le tabac et l’alcool. On privilégie les bonnes graisses, les sucres lents, les viandes maigres et le poisson. Pour les végétariens, on fait attention à avoir suffisamment de fer et de protéines. On privilégie donc les lentilles, les épinards, le tofu et les œufs. Je ne pense pas qu’il y ait besoin de rajouter quoi que ce soit ici, car chacun est différent et qu’il suffit simplement de s’écouter et de se sentir bien dans ses baskets. Boire beaucoup d’eau, bien évidemment. Environ deux litres par jour est recommandé. Les urines doivent être claires, surtout les dernières avant d’aller dormir.
Et dans la tête ?
Je prône la méditation et l’hypnose depuis pas mal d’années maintenant. Si vous êtes dubitatifs à l’idée d’essayer, sachez que cela n’a rien d’ésotérique. Ce sont des exercices concrets et très terre-à-terre. Énormément de sportifs utilisent ces outils depuis belle lurette. La PNL peut également être une technique à tester, si vous désirez pousser votre préparation mentale un peu plus loin. Ce qu’il faut surtout et avant tout, c’est une dose de motivation maximale. Ce n’est pas très dur d’être motivé au départ, ce qui est moins facile, cependant, c’est de le rester après plusieurs semaines ou plusieurs mois de marche. C’est là, que la préparation mentale joue un rôle absolu : dans les coups de mous et les baisses de motivation.
Pour les curieux :
Exercices de méditation : application petit bambou
Hygiène mentale (PNL – hypnose et autre) : https://www.psy-coach.fr/
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